Si vos muscles sont mis à rude épreuve chaque jour, il existe d’autres alternatives aux soins traditionnels. Ici, il est question d’une innovation : celle de l’infrathérapie. Celle-ci permet au corps de retrouver la chaleur bénéfique du soleil dont il a besoin pour se maintenir. Les détails avec Pascal Decroooq, gérant du centre Bi’nergy, dans le 3e arrondissement de Lyon.
« À la suite d’une spondylarthrite ankylosante (inflammation chronique des articulations, ndlr), je voulais trouver des solutions naturelles non érosives et non médicamenteuses pour soulager durablement les douleurs », confie Pascal Decrooq, gérant du centre Bi’nergy, dans le 3e arrondissement lyonnais.
Depuis 2019, il accompagne, avec son équipe, des patients dans une démarche de soins naturels. L’infrathérapie est une technique constituée d’infrarouges longs qui génèrent du chaud et qui cible les douleurs musculaires.
Évacuer 20 % de toxines de son corps
Pour cet ancien commercial, il était important de montrer que l’on peut se soigner autrement que par des anti-inflammatoires. Sur place, Pascal fait en sorte que les patients soient le plus relaxé possible. « Le soin se déroule dans une salle privatisée, nous avons ce que l’on appelle un dôme. Il se présente comme un lit où le patient est installé dans un cocon de chaleur », explique Pascal.
« Une fois dans cette bulle de bien-être, sur trois niveaux, les infrarouges longs pénètrent sous la peau et libèrent l’énergie dans le corps pour atteindre les muscles et l’ensemble du corps », ajoute-t-il. Pour une séance de ce type, il faut compter à peu près 45 minutes.
À noter que chaque séance d’infrathérapie permet d’évacuer 20 % de toxines de son corps, c’est-à-dire des déchets comme les métaux lourds et les déchets métaboliques. « Lorsque vous allez dans un sauna, cela représente 3 % de toxine en moins, alors que l’infrathérapie permet de perdre plus », indique le créateur de Bi’Nergy.
Les détails du déroulement d’une première séance avec Pascal Decroocq.
Dans quels cas avoir recours à l’infrathérapie ?
L’infrathérapie permet de réduire le stress en cas de surmenage. Tout le monde peut réaliser ce type de séance, à caractère décontractant. Mais elle représente aussi un enjeu important pour les sportifs, « si c’est une personne qui vient pour de la récupération, cela entraîne immédiatement la détente et la régénération des muscles mais aussi de cicatriser les micro-lésions. On applique les séances en général après un gros effort comme un marathon ou une grosse course », explique Pascal.
Les patients souffrant de mal de dos sur la sciatique, torticolis ou encore lumbago peuvent aussi avoir recours à l’infrathérapie toujours dans le but de soulager et détendre les muscles. Il est d’ailleurs important de noter que cette technique est aussi très apaisante pour les plus jeunes. « À partir de 12 ans, nous avons un programme adapté et en particulier pour les jeunes hyperactifs, cela leur permet de s’apaiser », confie Pascal Decroocq.
« Concernant les suivis, cela dépend de la problématique. Certains patients ont besoin de deux à trois séances comme d’autres auront besoin de peut-être plus ou moins », explique Pascal. Cela reste variable en fonction de l’activité physique et de son intensité. Pour des personnes qui souhaitent évacuer du stress ou des déchets métaboliques par exemple, cela peut prendre jusqu’à cinq séances en moyenne.
Reportage réalisé par Aurore Bouchy
