Le Rhône promet d'être insolite !

D’ou vient le nom du parc de la tete d’or ?

Le parc de la Tête d’Or est l’un des emblèmes les plus connus de la ville de Lyon. Apprécié et fréquenté par les Lyonnais, le « poumon vert de la capitale des Gaules » possède dans son histoire plusieurs légendes parfois inconnues des Lyonnais. Retour sur ces légendes urbaines insolites qui ont forgé le nom de ce parc.

Le trésor des barbares

La tête d’or du Christ

Plus le temps passe, plus la légende du trésor du parc de la Tête d’Or évolue. En effet, d’après Agnès, guide-touristique à Lyon, une autre version de l’histoire existe. Cette fois-ci, nous sommes peu après la révolte des canuts à Lyon, toujours dans les années 1850.

L’histoire raconte que, durant, l’aménagement du fameux parc, l’un des canuts réquisitionné à la tâche aurait buté sur un « bloc solide ». D’après les dires, le fameux bloc en question serait la tête du Christ en or massif.

Face à cette découverte et dans une quête de richesse, les canuts se seraient violemment battus afin de récupérer la fameuse tête.

Devant une scène aussi violente, « la tête d’or aurait été prise d’une grande tristesse, au point de déverser plus de 16 hectares de larmes, ce qui a fini par former le lac du parc de la Tête d’Or tel qu’on le connaît aujourd’hui », explique la guide-touristique.

Bien évidemment, le parc de la Tête d’Or était autrefois une zone marécageuse et le lac a trouvé son origine dans le Rhône. 

Un mystère qui reste entier… ou presque

De nos jours, la fameuse légende du parc de la Tête d’Or continue de s’inscrire dans la culture folklorique lyonnaise. Néanmoins, si le patrimoine culturel présent dans le parc est bien réel, la légende, elle, l’est beaucoup moins. Il s’agit bien évidemment d’une simple légende urbaine. Cela n’empêche pas certains Lyonnais de se prêter au jeu et de partir à la recherche du trésor le plus prisée de la capitale des Gaules.

Idem pour les touristes qui restent impressionnés à chaque fois. « Peu importe le groupe, les touristes restent toujours réceptifs à cette histoire. Forcément, le mystérieux fascine et fonctionne toujours », témoigne Agnès.