Le Rhône promet d'être insolite !

Osteopathe animaliere, cette lyonnaise apaise les animaux

Se faire manipuler par un professionnel est nécessaire pour le bien-être des animaux, que ce soit pour les chiens, chats ou encore les chevaux. Rencontre avec Caroline Schelcht, ostéopathe animalière à Vaulx-en-Velin.

L’importance du métier

Si le comportement ou l’attitude de l’animal change, cela peut être un signe de souffrance. Dans le doute, il est préférable de consulter un ostéopathe afin de ne pas aggraver la situation. Il est nécessaire d’avoir un suivi régulier avec un cheval qui participe à des compétitions.

Pour Axelle Castellano, propriétaire d’Eden, cheval soigné par Caroline Schelcht : « La saison des concours reprend bientôt pour Eden, il est donc important d’avoir un rendez-vous annuel voire mensuel si besoin, se confie la jeune cavalière. Un cheval ne peut s’exprimer, c’est donc à nous de prendre soin de lui et de régler la douleur ou la gêne avant qu’elle soit ancrée. »

Deux parcours possibles

Cet examen se passe à condition d’avoir étudié au moins cinq ans dans une école qui forme les vétérinaires. Mais pour ceux qui voudraient suivre une autre voie, il est possible d’intégrer directement une école d’ostéopathie. Petit conseil que Caroline donne aux futurs étudiants : « Visitez en amont votre future école. L’ambiance et le contact avec les enseignants sont plus qu’importants. »

Caroline et la propriétaire du cheval Eden commence la manipulation
Un animal en pleine forme doit consulter au moins une fois par an un ostéopathe animalier / © Aurore Bouchy

La dernière solution possible est d’entrer dans une école de vétérinaire qui permet de se spécialiser. « Une chose est sûre, c’est qu’il ne faut pas avoir peur de faire des années d’études. Même une fois les pieds dans la profession, on est loin des heures de bureaux », se confie Caroline.

Être ostéopathe pour animaux demande une certaine appétence pour le monde animalier. « Il faut être conscient que c’est un métier compliqué, les études peuvent être assez coûteuses, c’est donc la passion qui guide et qui nous pousse, explique Caroline. On ne peut pas être ostéopathe animalier si nous n’avons eu aucun contact avec les animaux et si nous avons peur d’eux. Il faut les aimer et être sûr de soi », conclut la jeune femme.

Reportage réalisé par Aurore Bouchy et Vicky Lalevée